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  • April 28, 2023 3 min read

    Chaque année, à l’approche du printemps, c’est pareil : je développe une obsession pour la météo. Je me mets à épier les prévisions météorologiques plusieurs fois par jour, à la recherche des premières journées ensoleillées avec un mercure au-dessus de zéro. Simultanément, on dirait que je me désintéresse des sports que j’ai pratiqués durant l’hiver; le ski de fond et le patin perdent graduellement de leur attrait. Dans mon cas, même si c’est arrivé exceptionnellement en mars il y a quelques années, la première vraie sortie sur deux roues a normalement lieu au début du mois d’avril.

     Plus cette première fois approche, plus je ressens une certaine fébrilité; je suis excitée, mais un peu effrayée à la fois, pas vous? Je ne sais pas si c’est l’âge ou le fait que j’ai déjà chuté, mais chaque début de saison, je dois réapprivoiser les sorties extérieures, particulièrement quand il reste encore de la neige et que l’accotement est tellement poussiéreux que le sable nous grince entre les dents. Puis, arrive la journée fatidique. Je mets de l’air dans mes pneus, je m’habille longuement et chaudement, j’agrippe ma monture, je descends les marches et je sors rouler. Chaque fois, c’est inévitable : je redeviens une enfant dès les premiers coups de pédale. Malgré le mélange d’émotions, ce processus annuel est nécessaire pour moi, puisqu’il me permet de recommencer progressivement, de retrouver l’envie de pédaler dehors, et c’est à travers lui que je recommence à rêver à mes objectifs et projets cyclistes futurs. Parallèlement aux premières sorties printanières, je me surprends à regarder énormément de films sur des projets ou événements cyclistes… jusqu’à en avoir des papillons dans le ventre et les yeux humides.

     

     

    Pour ma part, c’est lors de ces sorties contemplatives au printemps que mon esprit vagabonde et consolide les futurs défis que mon mental imposera à mon corps. Quelle que soit la manière qui fonctionne pour vous, si vous souhaitez progresser à vélo, il est essentiel de vous fixer des objectifs et de les planifier dans le temps. Que ces objectifs soient des événements officiels augmentant en difficulté ou des défis en solo, les consigner dans un calendrier aidera certainement à les réaliser, en vous permettant de vous projeter dans un horizon à court, moyen et long terme. L’idée ici est de commencer par vous fixer un objectif ultime pour la saison, puis, de le décortiquer en sous-objectifs, en gardant toujours en tête une progression cohérente avec votre forme physique de début de saison. Enfin, ça peut paraître banal, mais ne sous-estimez pas l’effet de renforcement positif que procure un X sur le calendrier une fois un objectif atteint. 

    Ma saison 2023, tout comme la saison 2023 de Lekkla, sera haute en couleurs! En effet, la nouvelle collection de Lekkla est franchement magnifique avec ses motifs et ses coloris flamboyants, sans jamais sacrifier le confort. Allez voir les nouveautés, le bib marine (toujours avec l’option géniale pour la pause-pipi), les maillots à manches longues et tous les autres items éclatants! De mon côté, j’avais envie de sortir de ma zone de confort cette année, alors j’ai finalement fait le saut : je me suis équipée pour du bikepacking! Oui, oui, la fille qui déteste le camping et qui est terrorisée en pensant à l’idée de dormir dehors se lance… L’itinéraire reste encore à préciser, mais l’idée est de partir plusieurs semaines en autonomie, avec tout mon baluchon sur le vélo. Un autre article suivra éventuellement pour documenter le projet, restez à l’affût! Précédemment à ce gros projet, les sous-objectifs de mon calendrier seront surtout des brevets du Club vélo randonneurs du Québec (CVRQ), qui commencent le 6 mai, en plus d’une mise en bouche de 140 km le 29 avril. D’ailleurs, si ces événements vous semblent trop tôt dans la saison, sachez que cette année, d’autres brevets (non qualifiants) ont été prévus plus tard; le calendrier est ici.

      Suivez-moi sur Instagram : geneeeh

     

    Suggestion de livre pour vous donner envie de voyager à vélo : Le tome 2 desHistoires à dormir dehors de Jonathan B. Roy. Des récits et des anecdotes de son périple de l’Asie du Sud-Est à l’Amérique du Sud en passant par la Chine et le Japon, incluant de magnifiques photos.

     

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